Parmi les équipements de protection tactique, le gilet gilet pare-balles est le plus connu. Il existe des gilets discrets, portés par des autorités ou de grands responsables sous leurs vêtements, et des gilets pare-balles tactiques portés sur la tenue. Ces derniers peuvent être accessoirisés avec des sangles ou des fixations MOLLE pour embarquer de l’équipement.
Qu’est-ce que le gilet pare-balles tactique ?
Quel que soit son look, il est prévu pour protéger le torse d’un individu contre les balles ou les éclats d’explosifs de type grenade. Cet équipement généralement en kevlar absorbe l’impact de la balle ou des éclats de l’explosif. Il est en principe une sorte de protection balistique destinée aux forces de défense et de sécurité (police, gendarmerie, douanes, surveillance pénitentiaire, etc.) mais au niveau législatif rien n’interdit la détention d’un gilet pare-balle dans la plupart des pays du monde.
Le gilet souple est l’entrée de gamme en termes de protection balistique. Mais sur ces gilets à packs balistiques souples, ne supportant pas les balles perforantes et les fusils d’assaut, l’insertion de plaques rigides est possible grâce à des poches prévues à cet effet. Ces plaques amovibles, de céramique ou de métal, accroissent la protection balistique contre les munitions militaires classiques et constituent un équipement de base dans l’armée et dans les unités spéciales d’intervention.
Les gilets les plus courants sont, dans leur configuration de base, souples et offrent une protection balistique de la cage thoracique (cœur, poumons, foie, reins, colonne vertébrale). Mais il existe des protections balistiques en option pour les épaules, le cou et même l’aine ou les parties génitales.
Les particularités du gilet pare-balle tactique
Pourvus de plaques d’acier, de titane ou de céramique les gilets pare-balles tactiques protègent les organes vitaux contre les tirs de la plupart des armes de poing, mais aussi contre les balles de fusils d’assaut. Ces plaques sont vendues séparément et ont des caractéristiques qui peuvent varier.
Autrefois prévus pour dévier le projectile, les gilets pare-balles modernes stoppent plutôt celui-ci en absorbant son énergie cinétique. La force de l’impact est répartie sur l’ensemble de la plaque. Cette caractéristique explique pourquoi les projectiles à pointe effilée ou des instruments pointus peuvent perforer un gilet pare-balles classique. Des matériaux spécifiques ont été développés pour protéger de la pénétration des lames de couteau. Notamment le dyneema.
Alors qu’un gilet pare-balles en configuration minimale pèse autour de 4 kg les versions à hautes performances peuvent atteindre 15 kg. Ces équipements sont devenus des standards dans la protection balistique individuelle des unités de combat.
L’évolution des gilets pare-balles tactiques
Il est conseillé en cas d’impact de balles sur votre gilet, de le remplacer. Outre les couches de fibres synthétiques du classique kevlar, de nouvelles matières et de nouvelles méthodes ont été développées dans la conception des gilets pare-balles. On retrouve d’un côté les para-aramides et de l’autre les fibres polyéthylène à haute résistance.
En ce qui concerne l’étendue de la protection offerte par les gilets pare-balles, on envisage déjà des armures pare-balles couvrant la tête, les épaules, les bras, les cuisses et les jambes. Bien évidemment il faudra un progrès dans les matériaux pour rendre cette vision exécutable. Car les matières disponibles rendent un tel équipement trop lourd et assez inconfortable pour un personnel qui doit se mouvoir et tirer efficacement. La soie d’araignée, plus résistante que l’acier et le kevlar, et les nanotechnologies sont envisagées pour le futur.
La composition des gilets pare-balles tactiques
Le gilet pare-balle sauve la vie de nombreux soldats et policiers chaque année dans le monde. Même si le matériel est toujours en évolution pour l’améliorer, son utilité est indiscutable. La protection standard du gilet pare-balle correspond aux performances des panneaux balistiques souples qui le composent. En superposant une plaque rigide sur cette première couche on obtient un bloc efficace contre les fusils d’assaut dont les projectiles ont une vitesse plus élevée et donc une plus grande puissance.
Ces blindages durs faits de plaques de céramique ou de métal (1,5 à 3,5 kg) sont prévus pour être insérés dans des poches extérieures, à l’avant et à l’arrière du gilet souple. Leur caractère amovible permet d’ajuster la protection balistique au niveau de menace tout en soulageant le personnel de 4 à 8 k de charge. La housse du gilet doit être assez résistante pour supporter les inserts et les accessoires embarqués.
Les standards de performance
Il existe des standards de performances qui régissent la protection balistique des gilets pare-balles. Ils vont du niveau 1 au niveau 4 selon le calibre et la vélocité du projectile. Les gilets souples classiques protègent contre des balles de moins de 8,0 g en moyenne voyageant à moins de 436 m/s. C’est le niveau 3 A. Les gilets pare-balles tactiques, efficaces contre des munitions de guerre doivent être de niveau 3+ ou 4.